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Ce n’est pas le travail qui coûte trop cher, c’est le capital

vendredi 23 novembre 2012, par Arturo

Mélenchon (http://www.lariposte.com/interview-de-jean-luc-melenchon-la,1849.html) :
Le MEDEF avance ses pions car il sent que le gouvernement est faible. Mais ne nous laissons pas intoxiquer par les mots. Ce que le MEDEF appelle des « charges » est en fait des cotisations, c’est-à-dire une partie du salaire. Et le travail humain n’est pas un « coût » : il a un prix. Ce prix intègre la santé, l’éducation, la protection du travailleur contre le chômage ou la vieillesse. Surtout le travail est la seule source de richesse de la société ! Les chiffres plaident pour nous. Depuis dix ans, les exonérations de cotisations sociales ont déjà coûté 215 milliards d’euros. Et le chômage n’a cessé d’augmenter. C’est la preuve que le problème de l’économie française n’est pas le prix du travail. Le problème, c’est le coût du capital. Les entreprises dépensent deux fois plus en intérêts et en dividendes qu’en cotisations sociales patronales  ! La ponction des profits dans la richesse du pays a triplé depuis trente ans ! C’est pourquoi les marges des entreprises après dividendes sont en France les plus basses d’Europe !